Biblio > Sources > 26

Type de textesource
TitreLettre à Mr. Ch[ardin] sur les caractères en peinture
Auteurs[Baillet de Saint-Julien, Louis-Guillaume]
Date de rédaction
Date de publication originale1753
Titre traduit
Auteurs de la traduction
Date de traduction
Date d'édition moderne ou de réédition
Editeur moderne
Date de reprint

, p. 1-2

[[8:voir aussi Apelle mort de rire]] : Apelles ayant peint un jour une vieille Athénienne, et s’étant appliqué à mettre dans ce sujet toute l’expression et le caractère que la nature et son imagination pouvoient lui fournir, conçut en voyant son idée exécutée sur la toile un rire si subit et si immodéré, qu’il mourut, dit-on, devant son tableau d’une extinction de rate. L’historien qui rapporte ce fait est Pline, auteur trop crédule, qui a écrit fort gravement des mensonges très-frivoles. Ceci en a bien l’air, à juger de ces tems-là par le nôtre. Du moins est-il bien sûr qu’aucun peintre aujourd’hui ne s’expose aux mêmes risques qu’Apelles ; et que la partie des caractères est fort négligée.

Dans :Fortune de Pline(Lien)

, exergue du livre

Plus intelligitur quam pingitur. Plin.

Dans :Timanthe, Le Sacrifice d’Iphigénie et Le Cyclope (Lien)

, p. 1-2 (incipit)

Apelles ayant peint un jour une vieille Athénienne, et s’étant appliqué à mettre dans ce sujet toute l’expression et le caractère que la nature et son imagination pouvoient lui fournir, conçut en voyant son idée exécutée sur la toile un rire si subit et si immodéré, qu’il mourut, dit-on, devant son tableau d’une extinction de rate. L’historien qui rapporte ce fait est Pline, auteur trop crédule, qui a écrit fort gravement des mensonges très-frivoles. Ceci en a bien l’air, à juger de ces tems-là par le nôtre. Du moins est-il bien sûr qu’aucun peintre aujourd’hui ne s’expose aux mêmes risques qu’Apelles ; et que la partie des caractères est fort négligée.

Dans :Zeuxis mort de rire(Lien)